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February 27, 2025

Quiet quitting au travail : comprendre & anticiper le phénomène

Francis Ndimba
12 min de lecture

C'est quoi le quiet quitting ?

Définition du quiet quitting

Le "quiet quitting" (ou "Démission silencieuse au travail", traduction littérale) désigne une attitude où un collaborateur se "désengage" petit à petit de ses missions.

L'investissement du quiet quitter ("salariés en démission silencieuse") est minime, son attitude désinvolte, ses efforts et son dépassement de soi absents, son implication émotionnelle est faible, il souffre d'une nette baisse de motivation et cela se ressent sur ses performances.

En clair : le collaborateur décide de faire le minimum requis par son contrat de travail, sans pour autant quitter son poste de manière officielle.

La tendance du "quiet quitting" révèle un mal-être et doit faire partie des préoccupations majeures dans la politique d'optimisation de l'engagement des collaborateurs. Cette tendance soulève également des questions sur le bien-être au travail ainsi que la qualité de vie des équipes.

L'origine du quiet quitting

Le concept et l'origine du quiet quitting a été introduit sur TikTok en 2022 par l'utilisateur Zaid Khan, qui définissait ce phénomène comme le refus de dépasser les attentes de son contrat de travail. Il a rapidement pris de l'ampleur sur les réseaux sociaux, notamment parmi les jeunes générations cherchant un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle.

Cependant, cette idée existait déjà sous différentes appellations :

  • "Désengagement professionnel" (théorisé par des psychologues et économistes du travail depuis plusieurs décennies).
  • "Work-to-rule" (un mouvement syndical où les travailleurs appliquent strictement les règles pour ralentir la production).
  • "Effort discrétionnaire" (un concept en gestion qui souligne que l'implication au-delà du minimum requis n’est jamais garantie).
  • "Minimum syndical" : le fait d’accomplir uniquement les tâches strictement requises par son contrat de travail, sans engagement supplémentaire ni effort au-delà des obligations formelles et de sa fiche de poste.

Les statistiques et tendances du "quiet quitting" en 2024

Le quiet quitting dans le monde

Selon les dernières études, le phénomène du quiet quitting continue de prendre de l'ampleur en 2024 :

  • En Europe : 72% des employés sont considérés comme des "quiet quitters", contre 59% dans le reste du monde professionnel (Étude Gallup "State of the Global Workplace 2024")
  • Aux Etats-Unis, une étude du cabinet Gallup mentionne une proportion de collaborateurs engagés et impliqués à uniquement 32%, et une augmentation de quiet quitters à 18%.
  • Dans les entreprises : 77% des travailleurs ont observé des pratiques de quiet quitting dans leur organisation, et 58% affirment avoir été directement touchés par ce phénomène (Étude Monster, mars 2024)
  • Impact sur la productivité : 34% des employés déclarent devoir "deviner leurs priorités au travail", tandis que 64% perdent entre une et deux heures productives par jour par manque d'objectifs clairs (Digital Work Trends Report 2024)
  • Causes principales : 25% des employés citent les réunions comme leur interruption la plus frustrante, demandant une réduction des réunions non essentielles pour 2024 (Slingshot Report 2024)

En Italie, pays voisin, le phénomène des quiet quitters est encore plus marqué avec 25% des travailleurs "activement désengagés", contre une moyenne européenne de 16% (Rapport "State of the Global Workplace 2024" de Gallup).

Concernant le quiet quitting, Gallup souligne que la tendance n'est pas nouvelle, bien que le terme soit récent. Ils estiment que près de 80% de la main-d'œuvre mondiale a soit "démissionné silencieusement", soit quitté bruyamment leur emploi, ce qui coûte à l'économie mondiale près de 9 000 milliards de dollars par an en perte de productivité.

Le quiet quitting en France

Voici quelques faits et statistiques illustrant cette tendance en France :

  • Engagement au travail : Selon le rapport "State of the Global Workplace 2023" de Gallup, seulement 7 % des employés français se déclarent engagés dans leur travail quotidien, un chiffre inférieur à la moyenne européenne de 13 %. prnewswire.com
  • Désengagement professionnel : Une enquête de l'Ifop révèle que 37 % des actifs français pratiquent le quiet quitting, c'est-à-dire qu'ils se limitent strictement aux missions de leur fiche de poste, refusantde faire des heures supplémentaires et les sollicitations en dehors des heures de travail. helloworkplace.fr
  • Stress au travail : Le même rapport de Gallup indique que 40 % des employés français ressentent du stress au quotidien dans leur environnement professionnel. prnewswire.com
  • Perception de l'environnement économique : Seuls 35 % des Français estiment que le moment est favorable pour trouver un emploi, comparé à 56 % des Européens, ce qui peut influencer leur engagement et leur motivation au travail. prnewswire.com

Pourquoi la "démission silencieuse" prend-elle autant d'ampleur aujourd'hui ?

La démission silencieuse (quiet quitting) est une nouvelle tendance sur le marché qui prend de l’ampleur aujourd’hui en raison de diverses évolutions sociétales et professionnelles :

Le quiet quitting est une tendance grandissante due à une réévaluation des priorités post-COVID, un rejet du surinvestissement, une charge de travail excessive, un manque de reconnaissance et d’évolution, une mauvaise gestion du télétravail et l’influence des réseaux sociaux.

En résumé, c'est une tendance en réponse aux conditions de travail jugées insatisfaisantes, renforcée par une transformation profonde des attentes des salariés vis-à-vis du monde professionnel.

Le quiet quitting : la dernière étape avant une réelle démission ?

Le quiet quitting est souvent perçue comme une démission silencieuse, où l’employé cesse de s’investir au-delà du strict minimum requis. Plutôt qu’un départ immédiat, il s’agit d’une phase de désengagement progressif, souvent causée par un manque de reconnaissance, une charge de travail excessive ou une absence de perspectives d’évolution. Si ces problèmes persistent, le quiet quitting peut effectivement être la dernière étape avant une véritable démission, lorsque l’employé ne voit plus d’intérêt à rester dans l’entreprise.

Le phénomène du quiet quitting et le burnout en hausse sont-ils liés ?

La réponse est oui... bien qu’ils représentent des réactions différentes face à de mêmes problèmes : des conditions de travail éprouvantes, un manque de reconnaissance et un déséquilibre entre vie pro et perso.

Le burnout survient lorsque les employés s’investissent au-delà de leurs limites jusqu’à l’épuisement, et le quiet quitting est une démarche préventive visant à limiter son engagement pour se protéger.

Ce cercle vicieux nuit aux entreprises, car le quiet quitting réduit la productivité et accentue la pression sur les autres employés, augmentant ainsi le risque de burnout. Une meilleure gestion du bien-être et des attentes des salariés est essentielle pour éviter ces situations.

Le quiet quitter a-t-il un profil unique ? Touche-t-il plus les postes d'éxécutants ou de direction ?

Le quiet quitter n’a pas un profil unique, mais certains archétypes se dégagent en fonction du contexte professionnel et des attentes des employés. Ce phénomène touche davantage les postes d’exécutants, mais il peut aussi concerner des cadres et des dirigeants.

Le quiet quitting touche principalement les postes souvent confrontés à un manque d’évolution, de reconnaissance et une charge de travail excessive. Les cadres intermédiaires peuvent aussi être concernés lorsqu’ils subissent une forte pression hiérarchique. En revanche, le phénomène est rare chez les dirigeants, dont l’implication est directement liée à la réussite de l’entreprise.

Quels sont les principaux facteurs et causes qui poussent les salariés à la grande démission ou au quiet quitting ?

La "grande démission" est principalement causée par un désengagement progressif des salariés face à des conditions de travail jugées insatisfaisantes. Beaucoup de raisons peuvent ainsi pousser un salarié à faire le minimum au travail et ralentir la cadence.

Parmi les facteurs clés, on retrouve le manque de reconnaissance, une charge de travail excessive, l'absence de perspectives d’évolution, un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle, ainsi qu’un management inefficace ou toxique. Ces éléments, lorsqu’ils s’accumulent, poussent les employés à limiter leur investissement au strict minimum requis, afin de préserver leur bien-être et éviter l’épuisement professionnel.

Le manque de reconnaissance et d'alignement

Le manque de reconnaissance au travail est l’un des principaux déclencheurs du quiet quitting. Lorsqu’un employé a le sentiment que ses efforts ne sont ni remarqués ni récompensés, il perd progressivement toute motivation à s’investir pleinement et son bien-être au travail. Ce désengagement est une réaction naturelle à un environnement où l’effort supplémentaire ne semble pas apporter de bénéfices en retour.

Les reconnaissances sont d'ordres multiples :

  • financières (compensations spéciales de type primes ou bonus, augmentations de salaires...)
  • morales et motivationnelles (félicitations verbales, écrites, reconnaissance des performances et de l'investissement des collaborateurs, mise en avant des réussites et valorisation des efforts...)
  • d'ordre de l'évolution professionnelle (promotions, mobilité interne, autres responsabilités...)

La charge de travail excessive

Un non remplacement de poste, un manque d'effectif, une nouvelle fonction où la charge de travail a été sous-estimée, une culture de travail excessif... Tant de raisons peuvent causer une charge de travail excessive.

La charge de travail excessive est une des causes du quiet quitting, et un de ses facteurs déterminant. Lorsqu'un collaborateur est constamment soumis à une surcharge de tâches et d'heures supplémentaires non rémunérées, cela peut entraîner un changement de comportement et un faible niveau d'engagement. L'individu choisit donc de ne plus accomplir que le strict minimum requis par son poste. Les conséquences peuvent être nombreuses et dévastatrices :

  • Épuisement professionnel (burn out) : Le surmenage prolongé entraîne fréquemment un épuisement physique et mental, altérant la santé globale de l'employé. Une étude récente publiée dans la Revue médicale de Liège (« Workaholism : la dépendance au travail, une autre forme d’addiction », Revue médicale de Liège n°68,‎ 2013, p. 371-376) indique que l'addiction au travail et les longues journées sont fortement liées à des troubles de santé.
  • Diminution de la performance : Travailler au-delà de ses capacités peut entraîner une diminution de la qualité du travail ainsi qu'une augmentation des erreurs. Le Journal of Values-Based Leadership souligne que le "quiet quitting" peut menacer la productivité des collaborateurs.
  • Impact sur la santé mentale : Une surcharge de travail est souvent liée à des niveaux élevés de stress, d'anxiété et de dépression. Selon l'Université de Nouvelle-Galles du Sud, le "quiet quitting" est également une réaction fréquente au burnout, une situation où les employés réduisent leur implication afin de préserver leur santé mentale.
  • Déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle : Les journées de travail excessivement longues empiètent sur le temps personnel, affectant les activités et les relations extra-professionnelles. Une enquête du Monde révèle que 63 % des cadres dépassent les quarante heures de travail par semaine, ce qui peut nuire à leur équilibre personnel.

L'absence d'évolution et de perspectives

Autrement connu comme le sentiment de "stagnation professionnelle". Lorsqu’un employé ne perçoit aucune possibilité d’évolution dans son entreprise, il peut progressivement se désengager et réduire son investissement à son strict minimum.

  • Un lien entre l'évolution et l'engagement professionnel  : L'évolution de carrière est essentielle, car elle offre des objectifs à atteindre, contribue à l'amélioration des compétences (hard et soft skills), la valorisation de l'exéprience. Elle reconnait également les efforts fournis.
  • Les causes de l'absence d'évolution sont multiples : un manque de promotion interne (considérer que le recrutement est une meilleure approche que la mobilité interne...), une absence de formation et de montées en compétence, des postes sans perspectives d'évolution...)
  • Les conséquences sont de taille : moins d'implication, plus de turnover, un impact sur la culture d'entreprise et sa réputation.

Des pratiques de management toxiques (micro-management, surveillance assidue voire "flicage"...)

Le quiet quitting est généralement une réponse au manque d’engagement des collaborateurs envers leur entreprise. Ce phénomène est souvent lié aux pratiques managériales en place, considérées comme des habitudes de gestion mauvaises et démotivantes.

Parmi ces pratiques, on retrouve le micro-management, la surveillance excessive, l’infantilisation, le manque de confiance et la pression constante, qui jouent un rôle clé dans la perte de motivation des salariés.

  • Le micro-management désigne le contrôle excessif et étouffant la motivation. Le manager supervise de manière excessive les actions de ses collaborateurs, laissant peu d'autonomie et de marge de manœuvre (type force de proposition, initiatives, demandes d'aides...). En revanche, le mal-être, le sentiment d'infantilisation ainsi que la frustration montent en flèche.
  • Le flicage excessif engendre un climat de suspicion qui détruit la confiance propre du collaborateur et la confiance envers son management. Ce sont les excès constatés lorsque des outils de suivi de temps de travail et d'activités sont mis en place, la surveillance des mails et des messages, des pauses... Tout cela génère une pression permanente et met en danger la motivation et la stabilité de l'entreprise.

Une culture d'entreprise mauvaise ou floue

La culture d’entreprise englobe les normes, les valeurs et les pratiques qui façonnent l’environnement de travail au sein d’une organisation. Lorsqu’elle est floue, toxique ou mal définie, elle instaure un climat d’incertitude et de désengagement, incitant ainsi les employés au quiet quitting.

Comment identifier une mauvaise culture d'entreprise ?

Une culture d'entreprise dysfonctionnelle se manifeste par plusieurs aspects :

  • Un manque de clarté dans les valeurs et les attentes
  • Un environnement de travail toxique
  • Une absence de communication et de transparente
  • Un manque d'alignement entre le discours et la réalité
  • Une absence d'inclusion et de reconnaissance
  • ...

Comment une mauvaise culture d’entreprise mène au quiet quitting ?

Quand quelques uns ou l'ensemble de ces mauvais points sont réunis, on observe notamment une perte de motivation et un désengagement, une augmentation du stress, une fuite des talents ainsi qu'un turnover élevé etc. Là où l'ambition est encouragée sans que des promotions soient possibles, là le bien-être est prôné mais que les heures de travail sont excessives, là où les managers et directeurs sont autoritaires, inaccessibles et inflexibles... On identifie donc le lien entre mauvaise culture d'entreprise et quiet quitting.

Un équilibre vie privée/personnelle non respecté

La séparation des sphères privées et personnelles des collaborateurs est un des éléments fondateurs du bien-être des salariés. Quand la frontière entre les 2 est floue, négligée ou non respectées, cela entraîne des conséquences physiques, mentales et morales.

Un bon équilibre correspond :

  • à des horaires de travail respectées et adaptées au besoin
  • un droit à la déconnexion, qui permet aux collaborateurs de préserver leur équilibre vie pro/perso en limitant les sollicitations hors travail
  • une flexibilité permettant de gérer obligations personnelles et professionnelles...

Aujourd'hui, l'équilibre peut être mis à mal avec des excès tels que la réunionite ou le présentéisme, des horaires excessifs et des attentes irréalisables, une politique de télétravail mal encadrée et un manque flexibilité.

Autres signes du quiet quitting

On pourrait également citer les éléments suivants comme facteurs de quiet quitting :

  • Perte de sens au travail
  • Manque de communication top-down
  • Pandémie de Covid-19 : la crise sanitaire a poussé bien des travailleurs à reconsidérer leur vision du travail, notamment au niveau de cette perte de sens. Elle a également fait émerger la volonté d'équilibre et de trouver un travail en phase avec les aspirations de chacun.

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Quelles sont les conséquences du quiet quitting ?

Pour les collaborateurs

Le quiet quitting peut avoir plusieurs conséquences négatives pour les employés et collaborateurs. En se limitant au strict minimum, ils risquent de perdre toute motivation et implication, transformant leur travail en une simple obligation sans satisfaction personnelle. Cette absence d’engagement peut mener à un bore-out, un ennui profond et une sensation de stagnation due au manque de défis et de perspectives d’évolution.

De plus, en réduisant leur investissement, ils peuvent être marginalisés au sein de l’entreprise, recevant moins de reconnaissance et voyant leurs opportunités d’augmentation ou de promotion diminuer. À terme, ce désengagement progressif pousse souvent les employés à quitter leur poste, cherchant un environnement plus épanouissant où leur travail est mieux valorisé.

Pour les équipes dirigeantes

Le quiet quitting a des répercussions directes sur les employeurs, notamment une baisse de productivité, les employés ne faisant plus d’efforts au-delà du strict minimum requis. Ce désengagement affecte également la culture d’entreprise, car il peut se propager aux autres salariés, créant une atmosphère négative et un manque d’enthousiasme général.

En conséquence, l’entreprise fait face à un coût financier élevé, avec une efficacité réduite et une augmentation du turnover, entraînant des frais supplémentaires en recrutement et en formation. Enfin, une gestion du personnel perçue comme inadaptée peut ternir l’image de l’entreprise, la rendant moins attractive pour de nouveaux talents et fragilisant sa réputation sur le marché du travail.

Aparté : Le quiet firing, revers de la médaille des employeurs contre les employés

Le quiet firing est à l'inverse une pratique de l'employeur, qui pousse de manière indirecte et subliminale, un collaborateur vers la sortie. On retrouve cela dans les schémas de "marginalisation" (mise à l'écart, mise au placard), dans la réduction des responsabilités du collaborateur ou en créant un environnement de travail toxique, visant à pousser à une démission plutôt qu'un licenciement.

Les facteurs sont communs, dans le cas du quiet quitting et du quiet firing : ils font tous deux état d'une culture d'entreprise nocive, de pratiques managériales mauvaises et douteuse, mais de manière plus probante : un manque criant de dialogue et de reconnaissance.

Pour l'économie globale

Le quiet quitting a également un impact sur l’économie globale, notamment en freinant la compétitivité et l’innovation des entreprises. Lorsque les salariés réduisent leur engagement, les initiatives diminuent, ralentissant ainsi la progression des projets et le développement de nouvelles idées.

Cette baisse de performance généralisée se traduit par une perte économique considérable, car selon Gallup, le désengagement au travail coûte 8,8 milliards de dollars chaque année en productivité perdue, soit 9% du PIB mondial. À grande échelle, cette tendance peut affecter la croissance des entreprises, réduire leur capacité d’investissement et, par conséquent, affaiblir l’ensemble du marché du travail en limitant la création d’emplois et les opportunités de développement économique.

Comment lutter contre le quiet quitting ? Quelles solutions mettre en place contre la démission silencieuse ?

Renforcer le sentiment de connexion

Pour lutter contre le quiet quitting, il est essentiel de renforcer le sentiment d’engagement et d’appartenance des employés à leur entreprise. Cela passe par des échanges sincères, une culture d’entreprise solide et des valeurs partagées.

Encourager le travail en équipe, organiser des événements internes et reconnaître les efforts des employés leur permet de se sentir impliqués et engagés, réduisant ainsi leur désengagement.

Soutenir les envies d'évolution de carrière

Un manque de perspectives professionnelles est une cause majeure du quiet quitting. Il est donc crucial d’offrir des opportunités de formation, de mobilité interne et d’évolution de poste. En proposant un plan de carrière clair et des objectifs atteignables, les employés voient un avenir au sein de l’entreprise et sont plus enclins à s’investir. Un accompagnement via du mentorat ou du coaching peut également renforcer leur engagement et leur motivation.

Anticiper les demandes d'aides

De nombreux employés se désengagent car ils n’osent pas demander de l’aide face à une charge de travail excessive ou à des difficultés professionnelles. Pour éviter cela, les managers doivent être proactifs en identifiant les signes de fatigue ou de découragement et en proposant des solutions adaptées (réduction de la charge, accompagnement, soutien psychologique). Un management bienveillant et à l’écoute est clé pour prévenir la frustration et le désengagement progressif.

Créer des espaces de discussion

Le quiet quitting peut aussi être la conséquence d’un manque de communication entre les salariés et la hiérarchie. Il est important de mettre en place des espaces de dialogue ouverts et sans jugement où chacun peut exprimer ses attentes, ses difficultés et ses idées. Des réunions régulières, des sondages internes et des entretiens individuels permettent de renforcer la transparence et d’adapter les conditions de travail en fonction des besoins réels des employés.

Respecter l'équilibre vie personnelle / vie privée

Un déséquilibre entre travail et vie privée pousse souvent les salariés à se désengager pour préserver leur bien-être. Pour éviter cela, les entreprises doivent respecter les horaires de travail, encourager le droit à la déconnexion et proposer des modes de travail flexibles (télétravail, aménagement des horaires). Un employé qui se sent respecté dans son temps personnel sera plus motivé et plus engagé dans son travail.

Promouvoir la santé mentale

La pression constante et le stress au travail sont des facteurs clés du quiet quitting. Promouvoir la santé mentale en entreprise passe par la mise en place d’un environnement sain et bienveillant, des formations à la gestion du stress, ainsi qu’un accès à des services de soutien psychologique. En normalisant les discussions sur la santé mentale et en adoptant un management attentif et humain, les entreprises peuvent prévenir le désengagement et renforcer le bien-être de leurs collaborateurs.

Est-ce qu'une prise de conscience est d'actualité ?

OUI ! Les entreprises prennent de plus en plus conscience du phénomène et de ses implications. Selon un article de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) France, certaines entreprises ont réagi en augmentant le contrôle et la surveillance, tandis que d'autres cherchent à redonner du sens au travail en engageant leur organisation dans une nouvelle trajectoire, favorisant ainsi une relation plus équilibrée entre employeur et employé.

Enfin, le phénomène du "conscious quitting" ou "démission consciente" émerge également, où les employés quittent leur poste en raison de désaccords éthiques ou moraux avec leur employeur. Cette tendance pousse les entreprises à aligner davantage leurs pratiques sur des valeurs sociales et environnementales pour retenir leurs talents.

En quoi l'intranet LumApps est une solution contre le quiet quitting ?

Un intranet peut être une solution efficace contre le quiet quitting en améliorant la communication interne, en renforçant le sentiment d’appartenance et en facilitant l’engagement des employés. Voici comment :

  • Renforcement du sentiment d’appartenance et de connexion : contre la perte de sens et de lien avec l'entreprise, un intranet bien structuré permet de valoriser la culture d'entreprise (partage des succès, d'événements...), mettre en avant des initiatives internes et des valeurs communes, et favoriser une meilleure intégration des nouveaux collaborateurs.
  • Amélioration de la communication interne : face à l'isolement et les mauvaises information, un intranet permet de centraliser les informations clés (annonces, projets, ressources utiles), encourage la transparence en partageant régulièrement les stratégies et objectifs de l’entreprise et réduit les malentendus et améliorer la circulation de l’information entre services.
  • Création d’espaces d’échange et de collaboration : Un intranet peut proposer des forums de discussion pour échanger idées et préoccupations, intégrer des outils collaboratifs pour encourager le travail d’équipe et l’implication, et faire des sondages internes pour recueillir les avis des salariés et adapter les politiques RH.
  • Soutien à l’évolution professionnelle et à la reconnaissance : Contre l’absence de perspectives d’évolution, un intranet peut proposer un espace dédié aux formations et opportunités internes, afficher un mur de reconnaissance pour valoriser les réussites individuelles et collectives, mettre en avant des offres de mobilité interne pour encourager le développement des talents.
  • Favoriser l’équilibre vie professionnelle / personnelle : un intranet bien conçu peut aider à mieux gérer la charge de travail en offrant des ressources sur le bien-être et la santé mentale, permettant une gestion simplifiée du télétravail et des congés, et en encourageant le droit à la déconnexion en évitant une surcharge d’e-mails.

Un intranet interactif et bien conçu est un levier puissant pour réengager les salariés, renforcer la communication et créer un environnement de travail plus motivant. Il permet de lutter contre le quiet quitting en donnant aux employés plus de visibilité, de reconnaissance et d’opportunités d’échange, les incitant ainsi à s’impliquer davantage. 🚀

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LumApps se distingue comme la solution intranet la plus adaptée pour lutter contre le quiet quitting grâce à sa plateforme centrée sur l'expérience collaborateur. Reconnue comme leader par Forrester et Gartner Magic Quadrant, LumApps offre :

  • Une communication personnalisée et intelligente : l'IA permet de cibler et d'adapter les messages pour chaque collaborateur, renforçant leur sentiment d'appartenance et leur engagement
  • Des outils collaboratifs intégrés : synchronisation native avec Microsoft 365 et Google Workspace pour une collaboration fluide et efficace, réduisant la frustration liée aux outils disparates
  • Un hub digital complet : centralisation des ressources, applications et communications dans une interface intuitive, facilitant l'accès à l'information et réduisant le désengagement lié à la complexité des outils
  • Des fonctionnalités d'engagement innovantes : forums de discussion, sondages en temps réel et espaces de reconnaissance pour maintenir la motivation des équipes
  • Une approche analytique avancée : suivi et analyse des indicateurs d'engagement pour identifier rapidement les signes de désengagement et agir de manière proactive

En combinant technologie de pointe et focus sur l'expérience utilisateur, LumApps crée un environnement de travail engageant qui aide concrètement les entreprises à prévenir et combattre le quiet quitting.

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